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Le pouvoir calorifique du bois

Définition : Le pouvoir calorifique est la quantité d’énergie dégagée lors de la combustion d’un kilogramme de bois. Exprimé en kilojoules par kilogramme (kJ/kg) ou en kilowattheures par kilogramme (kWh/kg), il détermine le rendement du bois utilisé pour le chauffage. Un pouvoir calorifique élevé signifie que le bois produit plus de chaleur, offrant une combustion plus efficace et une chaleur durable.

Quelles sont les meilleures essences de bois de chauffage ?

Les essences de bois se différencient par leur densité et leur capacité calorifique. Les bois durs, comme le chêne, le hêtre, le charme et le frêne, sont particulièrement appréciés pour leur haut pouvoir calorifique, idéal pour le chauffage domestique ou industriel. Voici quelques exemples de pouvoirs calorifiques :

  • Chêne : environ 4,2 kWh/kg
  • Hêtre : environ 4,1 kWh/kg
  • Charme : environ 4,4 kWh/kg
  • Frêne : environ 4,1 kWh/kg

L'importance de l'humidité

L’humidité du bois influence considérablement son pouvoir calorifique. Un bois sec, avec un taux d’humidité inférieur à 20 %, offre un meilleur rendement, car l’énergie n’est pas gaspillée pour évaporer l’eau contenue dans le bois. Chez Sotransbois, le bois de chauffage est stocké dans des conditions optimales pour assurer un séchage efficace, garantissant ainsi un taux d’humidité contrôlé et un pouvoir calorifique maximal.

Pourquoi choisir un bois à haut pouvoir calorifique ?

Un bois de chauffage avec un pouvoir calorifique élevé est plus économique et écologique. Il produit une chaleur constante, consomme moins de bois pour une même quantité de chaleur, et émet moins de résidus et de particules dans l’air. Pour les revendeurs et professionnels, cela signifie offrir un produit de qualité, apprécié par les clients pour son efficacité.

16 à 20% est un taux optimal et assez facile à atteindre.
 
Légalement, un bois est considéré sec s’il est inférieur à 23%. Plus le bois est sec, mieux c’est.
Mais il n’y a pas d’intérêt à trop attendre : à un certain taux le bois ne sèche plus.
Le taux d’équilibre est le taux à partir duquel le bois ne sèche presque plus, car il se rapproche du taux d’humidité de l’air ambiant. 
Il est situé entre 8 et 12% selon le climat régional. De ce fait, même un bois qui sèche depuis des années descend rarement en dessous de 10% d’humidité.
 
Pour en savoir plus sur le temps de séchage, consultez l’article : quel est le temps de séchage du bois de chauffage ?

Si du bois sec prend la pluie, il affichera temporairement un taux d’humidité de surface élevé (si vous piquez l’humidimètre à l’extérieur de la bûche).

Un bois mouillé en surface peut être sec à l’intérieur, pour le savoir il faut fendre la bûche et piquer l’humidimètre au coeur.

Dans l’idéal, le bois sec ne doit pas être remouillé par la pluie, il doit être couvert. À l’inverse, le bois mi-sec peut prendre la pluie sans impact considérable sur son temps de séchage. Il n’est pas nécessaire de couvrir le bois frais ou mi-sec, cela peut même ralentir le séchage si le bois est trop couvert (notamment sur les côtés) et donc moins bien aéré.

Le bois sec peut être stocké à l’intérieur, tandis que le bois mi-sec doit absolument être aéré (le plus de vent possible).

Pour en savoir plus sur le stockage, consultez l’article : comment stocker le bois de chauffage ?

Nous avons du bois sec prêt à l’emploi (garanti <23% d’humidité), en stock toute l’année.

Nous sommes entièrement transparents sur la qualité du bois fourni. Le taux d’humidité est précisé sur chacun de nos documents de vente, et les tarifs sont différentiés en fonction de l’humidité choisie par le client. Si le client choisit du bois mi-sec, nous ajoutons sur les documents de vente notre recommandation de temps de séchage.

Nous contrôlons l’humidité à plusieurs étapes du séchage. Notre parc de quatre hectares est compartimenté en plusieurs parties, notamment avec différents toits et bâtiments de stockage. Le bois destiné à être vendu en tant que bois sec est systématiquement abrité. Tandis que le bois destiné à être vendu plus rapidement (en tant que bois mi-sec) est mis à part. Nos conditionnements pratiques permettent d’optimiser le séchage, rien n’est stocké en vrac (ce serait impossible à notre échelle de production).

Notre expertise forestière, nos liens avec divers exploitants (notamment l’ONF) et notre vaste parc de grumes permet de fendre du bois qui a déjà plus d’un an de coupe en forêt, et parfois plus de deux ans de coupe.

Le fait de fendre des grumes de plus d’un an de coupe nous permet d’obtenir des bûches à taux d’humidité réduit, dès la sortie du combiné. À la suite du fendage, les bûches sont stockées encore plusieurs mois, jusqu’à atteindre la qualité souhaitée à la vente.

Nous stockons les bûches dans divers conditionnements (box ou palettes par exemple). Ces conditionnements pratiques, ainsi que la compartimentation de notre parc, nous permettent d’optimiser notre logistique et de proposer plusieurs qualités à la vente.